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Кь неиу же.
Paris, le 22 mars 1783.
Vous pouvez, monsieur le comte, vous faire ais&
ment ипе id6e de la manibre dont j'ai regu la lettre
dont vous avez bien voulu m'honorer. Si еПе пе т'а
point 6clairci les raisons роит lesqoelles m-r de Bezbo-
rodko s'obstine пе те point r6pondre, elle п'а plus
• laiss6 du moins dans топ esprit l'incertitude dans la-
quelle il devait n6cessairement se trouver. La r6solu-
tion que је prends de retourner imm6diatement еп
Russie vous prouve que si оп avait daign6 seulement
те faire 6crire par ип secr6taire qu'on trouvait cela
indispensable, је n'aurais pas balanc6 ип seul instant
le faire. Је пе puis тёте vous dissimuler que је пе
croie avoir perdu infmiment аи parti qu'on т'а forc6
de prendre, et quoique је пе те croie pas encore tout-
Hait perdu cause de cela, j'ai cependant tout lieu
de craindre la mauvaise impression чие cela а ри faire,
et c'est се qu'on a•vait ри certainement m'6pargner.
SouHrez, monsieur le comte, que је vous fasse le соп-
fldent de ces plaintes et que је prenne la libert6 de
vous obs•erver qu'on se croit bien souvent dispens6
chez nous de r6pondre аих lettres qu'on repoit. Се
n'est pas tout-h-fait l'usage ailleurs.
Је pars d'ici sous quinze jours ои tcois semaines аи
plus tard. Је vais d'abord Francfort, ой је reste
huit jours avec топ frbre, aprbs quoi је те rends
Vienne. C'est le chemin que j'ai pr6f6r6 de prendre