j'ai еи sur les lieux m6mes la plus grande dif6cult6

de la comprendre.

L'institution de la miliee remonte ici proprement

Charles XI, sous lequel fut achev6 la r6parti-

tion des troupes dans les provinces. Се roi, qui пе дои-

vernait pas son раув avec des chapelets, flt ип еха-

теп trbs-peu scrupuleux des domaines que ses pr6d6-

cesseurs avaient ali6n6s, et sous le modeste titre de

riuNon ddpouilla la plus gt•ande partie de la noblesse

de ses terres, qu'il afferma aprbs avee l'obligation d'en-

tretenir ип cerain nombre de troupes. Il 6t de

facon, «сотте vous sentez, deux op6rations hardies

la fois: il 6crasa les grands, il eut ипе артбе. Celle-

ci fut port6e de воп tems 24 т. hommes d'.infanterie

et 10 т. de• cavalerie, et e'est le pied sttr lequel

elle existe encore. La m6thode qu'on suivit роит r6-

partir ees troupes fut celle de la t,axaion des terres,

de sorte que le soldat n'est fourni ni sur ип tertain

nombre d'hommes, сотте chez nous, ni sur ипе сет-

taine quantitb de terres, mais sur les rentes que eel-

les-ci 6taient' estim6es donner dans le tems (е cette

institution. L0s mei}leures ont 6t.6 naturellement ате-

ct6es l'entretien de la cavalerie. Jl r6sulte de lh aussi

que la force des r6giments пе r6pond nullement l'6ten-

due de la province, mais uniquement la bont6 du ter-

roir. Celui de Nerike et Warmie а par exemple 16Ш

hommes, tandis que celui d'Ostrebothnie, dont la рто-

v:nce est peut-6tre double de la bremibre, п'еп„а que

1200. Је vais entrer dans quelques d6tails sur l'enire-

tien de ces troupes, роит vous mettre plus аи fait,

топ cher comte, de la situation de се pays cet 6gare

La terre qui fournit ип soldat s'appelle ici ипе

et еПе est •cultiv6e d'un ои de plusieurs henunans ои