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7.

Кь нему же.

C'est quelque .chose d'efrayant, dans les circonstan-

ces pr6sentes, que l'impossibilitb qu'il semble у avoir

faire observer ипе police, si n6cessairo la sQret6

publique. Роит се que vous те dites des farines, c'est

encore ипе chose fort extraordiiaire que је пе savais

pas; mais сотте la peste пе se communique pas аих

aliments, et nomm6ment [а farine, il у aurait еп-

core тоуеп,је crois, d'y rem6dier. Mais il faudrait роит

cela ипе attention et surtout ипе exactitude dans l'ex6-

cution, sur laquelle n'est gubre permis de compter

aprbs се que vous dites. L'hiver sera, је crois, le grand

m6decin de се mal; mais сотте il пе fera peut-6tre

que l'engourdir jusqu'h се que le germe еп soit entib-

rement extirp6, le printems pourra nous ramener de

nouvelles calamit6s et de nouveaux sujets de crainte,

сотте cela est arriv6. La peste de Marseille,

dont vous те demandez des d6tails, п'а dur6e que deux

ans, depuis 1720 jusqu'en 1721. Elle у fut apport6e

par ит vaisseau, venu de Seyde vers le 15 de juin.

Се fl6au, qui de lh se r6pandit Aix, Arles et pres-

que dans toute la province, emporta dans la seule ville

de Marseille environ 50 60 mille personnes. Votre

curiosit6 cet 6gard т'а fait chercher dans le „Trait6

de la Police“ de Lamare l'article de la peste (cet ои-

vrage est ant6rieur celle de Marseille); оп у trouve

ип modble admirable des pr6cautions prendre dans

les tems de calamit6s; mais cette police suppose des

6tablissemens et ипе exactitude, ипе s6v6rit6 dans

l'ex6cution dont оп est encore bien loin ici.