198
7.
Кь нему же.
C'est quelque .chose d'efrayant, dans les circonstan-
ces pr6sentes, que l'impossibilitb qu'il semble у avoir
faire observer ипе police, si n6cessairo la sQret6
publique. Роит се que vous те dites des farines, c'est
encore ипе chose fort extraordiiaire que је пе savais
pas; mais сотте la peste пе se communique pas аих
aliments, et nomm6ment [а farine, il у aurait еп-
core тоуеп,је crois, d'y rem6dier. Mais il faudrait роит
cela ипе attention et surtout ипе exactitude dans l'ex6-
cution, sur laquelle n'est gubre permis de compter
aprbs се que vous dites. L'hiver sera, је crois, le grand
m6decin de се mal; mais сотте il пе fera peut-6tre
que l'engourdir jusqu'h се que le germe еп soit entib-
rement extirp6, le printems pourra nous ramener de
nouvelles calamit6s et de nouveaux sujets de crainte,
сотте cela est arriv6. La peste de Marseille,
dont vous те demandez des d6tails, п'а dur6e que deux
ans, depuis 1720 jusqu'en 1721. Elle у fut apport6e
par ит vaisseau, venu de Seyde vers le 15 de juin.
Се fl6au, qui de lh se r6pandit Aix, Arles et pres-
que dans toute la province, emporta dans la seule ville
de Marseille environ 50 60 mille personnes. Votre
curiosit6 cet 6gard т'а fait chercher dans le „Trait6
de la Police“ de Lamare l'article de la peste (cet ои-
vrage est ant6rieur celle de Marseille); оп у trouve
ип modble admirable des pr6cautions prendre dans
les tems de calamit6s; mais cette police suppose des
6tablissemens et ипе exactitude, ипе s6v6rit6 dans
l'ex6cution dont оп est encore bien loin ici.