— 203 —

те que votre absence пе vaut rien du tout et n'est pro-

рте quT les gater encore davanbage.

J'ai pr6venu dans ипе de mes lettres 1) les questions

que vous те faites аи sujet de т-те la р-се Dasch-

kow: је пе la trouve point chang6e, tout аи contraire.

Elle vient de louer ипе maison dans la Peti,te Mors-

koi et de d6barasser т-те Palianski du train et de

l'embarras qu'elle lui faisait dans la sienne. Il est tou-

jours vrai que les deux ins6parables amies sont вбра-

r6es. Il т'а рати, dans le реи que је les ai vu ensem-

ble, qye le ton de la contradiction 6tait mont,6 entre elles

son сотые; cependant, tout еп se qubrellant, c'e.st

toujours: та chbre amie par-ci, та chbre amie par-lh.

Је trouve m-elle kamensky 2) presque aussi aigre que

т-те Daschkow est d6cid6e et bruyante. Је пе sais si

elle sait faire sw cour еп tems et lieu; mais роит moi.

је lui ai jamais vn qu'un esyrit d6sapprobateur et деп-

darm6 contre tout се qui se fait ici. Elle parle anglais,

elle• pense anglais, elle est tout aBglais. Elle п'а vu

Paris que Diderot, et de toute la France elle п'ар-

prouve que lui. M-r de Voltaire пе те paraft point

avoir еи le bonheur de lui plaire. Elle а fait des pas-

sions еп Angleterre, еп femmes s'entend, avec lesquel-

les elle est еп relation. Enfn il est arriv6 се que nous

avons pr6vu, et elle est revenue plus Daschkow qu'

elle пе s'en 6tait all6e. Ропт moi personnellement, је

n'ai qu'& т'еп louer infniment, et је vois que vous

m'avez bien reeommand6 аи pr0ne. Maisje vous avoue

1) Говорится о письм•Ь отъ 5 Января 1772 года, уже напечатанноиъ

въ У 11-й книг% Архива Князя Воронцова, стр. 655. П. Б.

2) и потомъ врагъ княгини- Дашковой, которая съ нею

совершила первое свое заграничное П. Б.