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Кь нему же.
Votre lettre du 6 janvier que је viens de receyoir,
monsieur le comte, т'а fait .jetter les hauts cris. Сот-
теп4! Vous dites, сотте si vous пе disiez rien qu'il
se pourrait que vous vinsiez P6tersbourg pour ипе
15-пе de jours, mais qu'en се cas се serait pour pren-
dre сопдб de nous tout-h-fait. Voilh еп v6rit6 ип dis-
conrs auquel је пе m'attendais pas, et qui те parait
bien 6trange. Је пе veux pas parler de l'extr6me cha-
grin que те donnerait ипе telle r6solution de votre
part: је пе suis rien quand il s'agit de vous. Mais
pour vous, m-r le comte, avez vous bien pens6 аих
cons6quences d'une telle d6marche et vous croyez-vous
capable de soutenir la longue ипо r6solution aussi
d6sesp6r6e? Si vous n'6tiez pas [а fleur de votre Аде,
si vous n'6tiez pas fait pour r6ussir dans le monde que
vous voulez fuir, ои si vous n'6tiez pas dans ип pays
ой c'est se s6questrer du reste des vivants que de de-
meurer la сатрадпе, је dirais peut-6tre la bon-
heur. Mais votre аде, mais еп Russie! Vous enterrer
tout vivant! Quelle id6e! Et comment avez-vous ра
vous у arr@ter ип moment? Il п'уа pas de tracasseries,
pas d'amour du repos, qui puissent m6riter qu'on leur
fasse ип tel sacrifce; avec ип реи de r6solution, de
fermet6, de соитаде vous viendrez bout de dissiper
les nuages qui vous errayent et vous verrez renaftre
le calme du sein de la •temp@te, car il п'у еп а pas
d'6ternelles.
Је пе sais vos afaires que fort confusement sans
doute, mais је п'еп suis pas moins d6cid6 . croi-