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artillerie dont les Perses se servaient alors еп сат-

радпе.

Le 2 juillet nous attaquames et primes tous les

environs d'Erivan et nous cern5mes le fort aussi

bien que nos forces nous le permirent.

Malgr6 la faiblesse de notre petite arm6e, Erivan

6tait sur le point de se rendre; car Abbaz-Mirza 6tait

trop loin роит lui porter secours. Mais pendant que les

nbgociations, qui s'6taient 6tablies, continuaient, le дои-

verneur Mahmet-khan reyut ип renseignement secret,

qui lui annoneait, que le roi de Perse Fat-Ali-Schah

avait quitt6 T6h6ran, sa capitale, pour venir еп aide

son fils et d6livrer Ecivan. Il у avait ип fort parti dans

la ville, la t@te duquel se trouvait kalbalek-khan, chef

distingu6 des Persans et qui, quoique exi16 quelques

ann6es auparavant рат le roi de Perse Aga-Mahomet-

Schah, avait cependant plus de fermet6 et de rdsolution

que le gouverneur. Cet homme et son parti 6taient

pour le roi et contre la soumission la Russie. Mah•

met-khan, balangant entre les deux partis, de

gagner du temps еп nous leurrant avec des promesses,

quand touA-coup, le 15 juillet, ип реи aprbs minuit,

nous mmes attaqu6s dans nos quartiers рат le roi de

Perse еп personne avec (environ) 30 4-Ш» hommes.

Quoique nous n'eussions pas beaucoup plns de 4-0

hommes sous les armes, et qu'encore ils fussent dis-

pers6s ипе grande distance autour du fort et quoique

pris l'improviste (car nous n'avions тёте pas assez

de cavalerie pour garder nos avant-postes contre les

tribus ordinaires des khourdes et autres cayaliers рет-

ses planant continuellement sur nous), nous r6ussimes

avec quelques pertes repousser les Perses sur tous