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retrouver sains et saufs. La faiblesse et la poltronnerie

de l'ennemi les empecha de nous d6truire entibrement.

La dernibre attaque contre nous fut faite par le roi

de Perse l'entr6e d'un d6f16, 1'autre bout duquel

arrivait de G60rgie sa rencontre ker-khouly-khan

la tete de 60 hommes. La bravoure 6tonnante des

soldats de notre arm6e de G60rgie put seule nous

sauver de cette situation p6rilleuse.

Nous repoussimes l'ennemi, nous le pas-

sage travers le d6f16 оссирб рат ker-khouly-khan,

et aprbs cela nous пе revimes plus les Perses.

Le 13 nous entrames sur notre territoire et nous

rencontrimes ип renfort de notre forteresse de Ка-

rakhlis; le 27 du тёте mois nous arrivames TiHis.

Еп G60rgie tout le monde avait la conviction que

le prince Zizianow et sa petite arm6e avaient etre

exterminbs et que toutes ces provinces 6taient tout

jamais perdues роит la Russie.

Аи moment ой notre illustre commandant apparnt

еп bonne sant6 et de bonne humeur, tout se remit

dans l'ordre: les malveillants s'en allbrent chez еих,

quelqu'uns des chefs tartares, qui avaient essay6 de

soulever leurs tribus contre nous, prirent la fuite еп

Perse. Quelques jours plus tard nous arrivames Ti-

flis, је puis dire triomphalement; car, quoique n'ayant

pas atteint notre but еп prenant Erivan (conquette fai-

te plus tard рат le marbchal Paskevitch), le seul fait

d'6tre revenu chez les n0tres d'un 6tat si extraordi-

nairement dangereux valait plus d'une victoire dans

l'opinion de nos amis et de nos ennemis, dans toute