Notre succbs fut complet; nous repoussAmes toutes

les attaques qu'ils entreprirent et nous nous campames

4 milles environ d'Erivan sur la rivibre de Tzanga.

Le lendemain nous avions atteint le couvent d'Etchmia-

dzine, ой nous fimes ипе halte d'un jour еп nous

nous restaurant avec les ressources que nous trouvi-

mes dans le couvent, еп nous procurant du vin et du

vinaigre pour les malades et les bless6s. Les Perses,

quoiqu'incapables de nous combattre courageusement,

пе nous donnbrent jamais de repos, тёте pendant la

nuit. La premibre nuit sur la Tzanga et ensuite Et-

chmiadzine ils nous harcelaient continuellement еп ti-

rant sur nos lignes, de sorte qne nous 6tions 0blig6s

de tenir реи prbs le tiers de nos gens continuelle-

ment sous les armes роит repousser ces attaques. Ceci

se r6p6ta tous les jours et toutes les nnits de notre

marche (dix jours еп tout) jusqu'b notre frontibre.

Le 8 septembre ils поид harcelbrent et nous tour-

mentbrent d'une toute nouvelle manibre. Tandis que

nous marchions travers ипе herbe haute et sbche et

le vent 6tait derribre nous, les Perses mirent feu

lberbe dans dif6rents endroits; les flammes atteignirent

bientOt notre arribre-garde et menacbrent d'un danger

imminent notre bagage, nos malades, les caissons de

l'artillerie, ainsi que les munitions de l'infanterie. Dans

се moment nous f0mes attaqu6s de tous les c0tbs par

des masses 6normes, et се пе fut que grace la соп-

duite r6solue de nos anciens et реи nombreux r6gi-

ments g60rgiens que nous 6chapptimes la destruction.

Nous nous tirames de toutes ces dificult6s et f0mes

6tonn6s nous-m6mes aprbs .le feu de l'action de nous