de nous. Сотте russe, сотте militaire, vous m'&tes garant que
је n'ai rien redouter pour la dignit6 de топ pays.
Il faut croire que М. d'Oubril avait тёте honte de moi; car,
сотте i'avais fait choix exprbs d'une personne de l'intelligence
et de la discr6tion de laquelle j'6tais str, pour le mettre тёте de
те tenir bien аи fait de се qui se passait, et те permettre de le
seconder autant que је pourrais ici, il lui а fait ип mystbre de toute
sa conduite, et топ envoy6 m'est revenu persuad6 que М. d'Oubril
n'avait rien sign6 et 6tait parti pour chercher de nouvelles instruc-
tions. yajouterai ici que је tiens de М. le comte de Stahremberg,
ministre de l'empereur d'Allemagne ici, qui а passb chez moi hier, que
Bonaparte continue ses instances Vienne pour forcer l'empereur
Franpis П renoncer аи titre d'empereur d'Allemagne, qu'on le
тепасе de l'attaquer тёте, s'il s'y refuse, et qu'on fait pour cela les
pr6paratifs n6cessaires. Voilh comment М. d'Oubril а assur6 le salut de
l'Autriche !
је n'ai pas besoin de vous dire l'efet d&avantageux que cette
nouvelle а produit g6n6ralement ici, efet d'autant plus sensible, qu'il
6tait impossible de trouver ип pays ой l'enthousiasme et l'admiration
fussent port6s h ип plus haut degrd pour Sa Majest6 Imp6riale. је crois
avoir bien fait de d6savouer aupr& des ministres du roi toute cette
transaction, et de les avoir assur6s que је пе doutais pas qu'elle пе
serait pas је crois avoir modbr& par lA le mauvais efet qu'elle
а dt naturellement produire.
Р. S. је crois de топ devoir d'aiouter ici que, sortant d'un diner
chez le duc de Cambridge, ой etait le comte de Munster, et connais-
sant les bont6s dont le roi l'honore, j'ai cru devoir l'entretenir sur
tous ces objets dans le тёте sens dans lequel j'ai par16 аих ministres
Britanniques. Il пе т'а pas cach6 1'impression douloureuse que cela
faisait sur l'esprit de Sa Maiesg6, qui, port& de сши• pour notre Auguste
Maitre, n'avait ри voir sans ип sentiment profond de douleur l'aban-
don d'une aussi belle cause par notre magnanime Souverain: la
seule chose qui suspendait encore son jugement 6tait l'espoir de la
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