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ЗАМВЧАН]Я

pas ип enfant, pouvait-il пе pas voir que son pbre avait per-

verti la justice, avait ruin6 les finances, avait abim6 le сот-

тегсе et avait introduit ип despotisme dans son malheureux

pays, dont оп п'а pas d'exemple. У a-t-it quelque chose que

се soit de glorieux dans cette manibre de r6gner, et ип sou-

verain qui, еп 6crivant й ип de ses sujets, dit que la тб-

moire de son pr6d6cesseur est glorieuse, n'avoue-t-il pas qu'il

aiprouve la conduite du rbgne pass6, et пе s'accuse-t-il раз

de suivre les m@mes traces? Mais quand la manibre de дои-

verner est tout4-fait oppos6e й celle de la glorieuse

тб moire, n'est-ce pas ипе hypocrisie que de se servir de

cette et сотте rien de vil et d'hypocrite n'entrera

jamais dans l'Rme du vertueux Alexandre Premier, еа prouve

qu'il а sign6 de confiance се que son ministre lui а pr6sent6.

Certainement, il aurait 6te3 ind6cent аи fils de parler mal de

son pbre; mais il п'у ayait аисипе n6cessit6 ni d'en m6dire,

ni d'en faire le panbgyrique: il fallait dire tout simplement:

feu l'empereur, топ pbre. Се qu'il у а de plus singu-

lier, est que celui qui fait ces observations, poss&de plu-

sieurs lettres du r6dacteur du rescrit, dans lesquelles du

vivant et depuis la mort de Paul 1-er, il le traite de t.yran

et de maniaque.

10. Les d6crets imp6n6trables de la Providence,

qui ont appe16 l'Empereur аи tr6ne, n'est qu'une

phrase de rhbtorique mal plac6e dont оп pouvait se passer:

саг ces dbcrets imp6n6trables пе peuvent avoir de rapport

la mort tragique du pbre, чие le fils пе devrait jamais

rappeler sans horreur, et si се n'est pas cette mort que le

rbdacteur avait еп vue, оп doit croire qu'il sappose que

l'Empereur п'а еи аисип droit аи tr6ne, mais qu'il у est

parvenu раг ипе 6lection inattendue, сотте le d6funt roi dc

Pologne. Quant аих perturbateurs de la paix et de l'ordre

social dont оп se vante d'avoir dbjoub les esp6rances, il faut

deviner qui sont ces perturbateurs; car рат les paragraphes

suivants de се trop long rescrit се пе sont pas les Franqais,

puisqu'on fait tout роит leur complaire.