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7.
Monsieur le comte de Woronzow. J'ai requ vos relations
exp6di6es par le courrier Lindenlaub еп тёте tems que la
nouvelle de la part du comte Marcow qu'il avait sign6 le
trait6 de paix avec la France et que les ratifcations еп
avaient 6t6 6chang6es. L'absence de lord S-t Helens т'а pri-
v6 pendant longtems de la nouvelle oficielle des pr6limi-
naires conclus entre l'Angleterre et la France, mais la fn
elle те fut communiqu6e, et c'est avec satisfaction que је
vis ип si heureux commencement pour le r6thblissemenl de
la paix d6fnitive. Si les conditions пе paraissent pas avan-
tageuses роит l'Angleterre bien des personnes, il faut de
l'autre c0t6 consid6rer le nombre de dificult6s qu'aurait
ofertes la continuation de la guerre,. qui, quelque henreuse
qu'?lle e0t 6t6, п'еп aurait pas moins entrafn6 1'Angleterre
dans des d6penses consid6rables et bien sup6rieures се que
la France, priv6e depuis longtems de ses Eottes et colonies,
aurait dt employer pour conserver ипе position d6fensive.
Laissant аи tems й d6cider jusqu'd quel point cette paix peut
6tre avantageuse, је Ia regarde dans се moment сотте ипе
circonstance heureuse роит l'Angleterre, et c'est pourquoi је
vous charge, quand l'occasion s'en pr6sentera, de t6moigner
sa majest6 le roi la part que је prends cet 6vb-
nement.
Је пе puis que regretter cependant que la соит de Londres,
quelque condescendante qu'elle se soit montr6e dans la пё-
gociation avec la R6publique Franqaise, n'ait pas r6ussi
rien r6server pour le bien du roi de Sardaigne. Le seul
тоуеп de procurer се souverain l'6tat qui lui convient,
aurait 6t6 peut-@tre d'y insister pendant qu'on rendait la
France et ses alli6s les conquetes qu'on avait faites sur
еих; mais si тёте ип concours de choses aussi avantageux
п'а ри acc616rer l'6tablissement du sort du roi de Sardaigne,