МИРОЛЮВIВ.
seulement avoue qn'il а r6solu de joindre le Pi6mont й la
France, mais п” pas тёте cach6 qu'il п'а jamais еи le des-
sein de retourner ces 6tats аи roi de Sardaigne, et qu'il п'у
avait donn6 sa promesse qu'uniquement pour gratifer ses
propres vues.
Сотте il n'est pas probable qu'un courrier soit bient6t ех-
p6di6 d'ici Paris, је joins ici mes ordres аи conseiller pri•
уб actuel le comte de Marcow, relativement ses communica-
tions avec la cour de Londres, еп vous chargeant de les lui
faire parvenir avec le premier courrier qu'on exp6dien аи
lord Cornwallis.
10.
Monsieur l'ambassadeur comte de Worontzow. Vous за-
chant d6jA rendu votre poste , j'ai ordonn& qu'on vous еп-
voyat copie de tous les rescrits et d6p6ches qui ont 6t6
6crits, dans l'intervalle de votre voyage, mes ministres
Vienne et Paris. La lecture de сед pibces vous instruira
de la conduite que j'ai suivie dans les afaires pr6sentes de
l'Europe, et particulibrement vis4-vis de l'Autriche et de la
France, et vous n'aurez cela аисип doute виг le lan-
даде que vous avez tenir dans vos rapports avec le mi-
nistbre Anglais.
Autant par топ caractbre que par la position тёте de
mes 6tats, tous mes d6sirs se portent vers la conservation
de la paix. La Russie occupant ипе vaste partie du globe, et
plac6e, сотте qui dirait, l'un des bouts de notre monde ро-
litique, n'est attaquable que d'un seul c0t6, et parfaitement
еп sOret6 sur tout le reste de ses frontibres; elle пе doit
ni craindre ni d6sirer la guerre; elle peut plus чие tout аи'ге
pays пе рад s'alarmer de се qui se passe dans le reste de
l'Europe, dont les malheurs пе sauraient l'atteindre que dif-
Ecilement. Le systbme le plus ваде роит la Russie est de