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gouverner par lui-meme. Quant й son ministbre, sur lequel
le r6dacteur s'explique assez vertement, c'est аи chef de се
ministbre, dont la cupidit6 est соппие, que le r6dacteur
ft accorder l'ordre de S-t Andr6 раг рите vanit6, айп de
faire voir Berlin le grand pouvoir dont il jouit Рб-
[ersbourg.
14. Tout се qui est dit dans се paragraphe n'est que la
suite des id6es erron6es de l'auteur, qui croit indispensable
de m@ler la Russie dans l'afaire des indemnit6s, qui пе d6-
pendent que de Bonaparte, et qui croit conserver la Russie
ипе innuence pr6pond6rante dans les afaires de l'Empire, tan-
dis qu'il п'у а que lui qui пе croit раз que cette inauence
est an6antie pour toujours раг l'accroissement monstrueux
de la puissance de la France, qui domine sur le continent de
l'Europe, dont tous les souverains, except6 1'Empereur de
Russie, sont аих pieds de Bonaparte. Il est observer qu'il
paratt que c'est le sort de l'Allemagne, d6jA d6cid6 par l'acquisi-
tion qu'a faite la France de la rive gauche du Rhin, qui inquibte,
tandis que son pouvoir еп Italie, еп Hollande et еп Espagne
пе rait апсипе impre%ion.
15. Les motifs qui ont d6termin6 poursuiyre 'les пбдо-
ciations avec la France, sont, се qu'on dit, pour assurer
la paix et la tranquillit6 la Russie et pour donner
du moins l'Europe le tems de restaurer l'6difice
du systbme social, bbranl6 presque dans ses fon-
dements. Оп peut r6pondre cela que la Russie, qui а
vraiment besoin d'une paix ее d'une trbs-longue paix, l'a
obtenue l'instant qu'elle а retir6 ses troupes, sans avoir
pour да besoin d'entretenir des relations avec la France.
L'imp6ratrice Elisabeth avait interrompu toute relation ауес
la France depuis l'ann6e 1745 jusqd'en 1756, sans avoir еи de
guerre cause de cette interruption. Pour се qui est du тб-
tablissement du social, le s6jour du ministre russe
Paris et de Duroc P6tersbourg пе le r6tablira pas.
16. Tout се paragraphe n'est qu'un verbiage, d6rivant du
plan de restaurer l'6difice du systbme social, et оп