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marchandises charg6es sur son vaisseau la maison de
Thornton. Le navire arriv6 dans la Thamise, m-r Оот,
apprenant• се qui 6tait mit le s6questre sur la саг.
gaison, et c'est le motif du procu que со Юдинъ voulait
еп tamer.
Је те suis informe du fond de cette afaire, qui s'est
trouv6e toute autre, parce que се Юдипъ, ayant h6rit6 d'un
grand bien d'un oncle qui pnrtait le тёте пот et qui пё-
gociait honorablement Arkhangel,. 6crivit Оот de lui
envoyer ип vaisseau рас lequel il lni enverrait des тат-
chandises роит ипе valeur consid{rable et convenue; еп at-
tendant, qu'il tirerait sur lui des lettres de changeen le priant
de les ac.quitter, се qui fut fait. Quand Юдинъ sut que ses
il пе s'embarrassc plus
lettres de change ctaient pay€es,
d'envoyer ses marchandises l'homme qui, еп payant ses
traites, 6tait devenu son cr6ancier, et voulut les envoyer
la maison Thornton, qui lui еп aurait рауё la valeur.
Mais il ignorait les loix g6n6rales du commerce et пе savait
pas que le sequestre etait поп seulement de la plus st.ricte
justice, mais qu'il serait тёте 0blig6 de payer les frais des
procbdures celui qu'il avait voulu tromper, et quc par-
dessus le march6 il devenait ип homme infime la bourse
do Londres. Moins efray6 de cette circonstance чие
de la perte d'argent que се procu allait lui occasionner,
qu'il fut informb des usages de commerce, il s'accommod&
avec Оот et se d6sista du procu. Dans toute cette af-
faire, се qui т'а aRig6 le plus, est la conduite de ces me.s.
sieurs qui ont еи le pouvoir dc forcer le capitaine du vais-
seau anglais porter ипе cargaison ип autre que celui
qui il devait la rernettre et avec lequel il avait fait ип
contrat. Deux ои trois exemples parcils по-
tre commerce et d€graderaiant complMement notre gouver-
nement dans les pays 6trangers, сат qui est le n6gociant qui