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ponses des d6p@ches, que j'ai reques d'elle dans le сои-

rant des mois d'Avril, dc Mai et de Juin.

Арти avoir donn6 ипе dixaine de jours mylord Har-

rowby pour se reconnaitre dans son nouvel ofice, j'eus

avec lui ип entretien qui dura pru de cinq heures, dans

lequel је lui lus in extenso tout се que j'ai requ le 19 Mars

(1 •Avril) par le chasseur Friedrichs, exp6di6 de chez nous

le 26 F6vrier, par m-r Golovatchevsky, qui m'apporta vos

d6peches du 20 Mars, ct рат le courrier anglais exp6di6

de S-t P6tersbourg le 14 d'Avril. Је lui laiss6 тёте les

copies de toutes ces except6 de celle qui 6tait chif-

fr6e, dont је lui ai dit le contenu.

J'ai еи la satisfaction de voir qu'il а non-seulement bien

compris le sens de mes communications, mais qu'il est entr6

parfaitement dans la sagesse des vues prudentes de I 'Ет-

pereur 1' 6gard de l'empire ottoman et des intbrets des

Deux-Siciles. Mais il пе те cacha рад que la situation,

dans laquelle l'administration actuelle а trouv6 les atTaires

du pays, 6tait si alarmante par le d6faut des mesures pri-

ses pour la d6fense du royaume, qui n'6tait arrang6e que

sur papier et sur ип tru-d€fectueux, que le mi-

nistbre actuel btait oblig6 de courir аи plus press6 et de

mettre ces afaires d'un int6ret majeur sur ип meilleur pied;

que par тёте је devais m'attendre trouver des difi-

cult6s роит l'augmentation des forces de terre et de mer,

afin de mettre еп plus grande s0ret6 les Deux-Siciles et les

provinces turques contre l'attaque des Franqais; et qu'il те

priait d'avoir de la patience роит la rbponse, que је devais

recevoir oficiellement sur се sujet.

Quelques jours арти, m-r Pitt m'6crivit ип billet pour

те prier de passer chez lui. Ј'у fus ее j'eus ип И•И-1опд

entretien avec се premier ministre, auquel је fis la lecture

des memes que j'avais comuniqu€es аи secr€taire