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1neler, ј'арриуе auprbs du les d6marches du соп-
sul. Mais il m'est impossible de faire les devoirs de се
consul, et surtout d'apr& des lettres oficielles d'un mini-
stre de commerce qui m'€crit sur des afaires qu'il пе сот-
prend pas lui-m&me. La place d'ambassadeur, quelque hono-
rable qu'elle soit, cesserait dc l'&tre si elle s'assujettissait
recevoir des ordres de tous les ministres de nos difbrents
d€partements, се qui пе ferait que le tirailler еп sens соп-
traire par 7 ои 8 personnes dif6rentes, l'insu de son
v{ritable chef. Је doute qu'il s'en trouve qui voultit conti-
пиет cette Quant moi, је vous avoue, m-r le
prince, que eela те sera tout-i-fait impossible.
Р. S. Је пе dois pas oublier, сотте ипе preuve addition-
nelle de l'incroyable ignorance de се Юдинъ, qui, son
histoire avec Оот, m'6crivit ипе lettre que је conserve,
parce qu'elle est fort curicuse, роит те prier que је de-
mande la banque d'Angleterre qu'elle ait escompter
toutes ses lettres de change. Et c'est ип tel homme qu'on
а pr€sentb l'Empereur сотте le premier fondateur des
comptoirs russes еп Anglcterre, et c'est еп yertn dc cette
pr6sentation que Sa Majest6 Imp6riale, se fiant аи jugement
«le son ministre, se donne la peine elle-m&mc de m'bcrire
сп sa faveur.