210
qui r>gne dans la Grande •Bretagne; que cet avis qu'il рте-
nait la libert6 de donner sa majest6 пе partait que du
plus pur Rle роит elle et pour l'6tat. Mais le roi lui d6-
clara formellement qu'il prendrait qui que се ftt, тёте
les amis de m-r Fox, mais jamais се dernier, car cet homme
avait fait d6ji ses preuves et avait mis еп Cvidcnce les
principes qu'il suit; que pendant la guerre d'Amerique il
avait toujours attaqu6 le gouvernement avec des principes
s6ditieux •et contraires la monarchie; que, deux foi.s mi-
nistre еп place, il n'avait employ6 воп pouvoir qu'i d6grader
et afaiblir les droits et l'influence de la couronne; qtfil
avait 6t6 toujours l'ami et le soutien de tous les factieux
dans l'int6rieur du pays, et l'ami et l'admirateur de ссих
qui ont renvers6 la monarchie еп France; qu'il s'6tait per-
mis ici de faire des discours tr•s-s6ditieux dans des clubs
et des assemb16es aussi nombreuses чие remarquables рат
l'esprit inconstitutionnel qui les animait; que c'6tait роит
cela qu'il avait 6t6 ray6 de la liste des conseillers privds;
que depuis la paix il n'avait rien fait qui e0t етасё
sa conduite pendant tout le cours de sa vie, et• que la seule
chose qui l'avait fait remarquer, 6tait qu'il а dit, quand
оп а trait6 de la paix dans le Parlement, qu'il se r6jouisait
fort de се que cette paix 6tait d6savantageuse la Grande-
Bretagne et avantageuse la France, parce qu'il avait tou-
jours parlb contre la prolongation do la guerre; qu'enfin il
у avait ajouter le voyage qu'il а fait Paris, ой il а
fait assid0ment sa cour Bonaparte.
M-r Pitt, apr•s avoit 6puis6 ses romontrances аи roi роит
l'admission de m-r Fox dans le minis&re, accepta l'invitation
de ва majest6 de reprendre la place de premier ministre et
de former nouvelle administration. Il invita le comte
Spencer et lord Grenville reprendre leurs anciens d6par-
temens, et fit savoir m-r Рох que, n•ayant ри vaincre