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mais 6t6 question, ni par 6crit ni verbalement, de demander

des subsides de la part de l'Autriche.

Quoique le comte Stahremberg soit reconnu universellement

ici роит etre l'homme le moins v€ridique et le plus 6tourdi

qui ait jamais 6t6 етр1оуё dans les afaires, је пе рои-

vais pas croire (quoique је sache qu'il donne de fausses in-

formations sa cour), qu'il ptit sur ипе aussi grave

6c.rire des choses imaginaires et denu6es de tout fondement.

J'engageai le secr6taire d'€tat prier son prbd€cesseur de

rbtlichir sur ses confbrences avec le ministre autrichien,

d'autant plus que, connaissant le реи de m6moire et le са-

distrait de mylord Hawkesbury, il pourrait avoir

oubli6 се que le comte Stahremberg aurait ри lui dire, et

qu'en r€fl€chissant sur ses conversations pass6es, il pourrait

peut-&tre se rappeler de quelques propos que le ministre

autrichien lui aurait tenus. Enfn lord Harrowby те dit, ипе

dixaine do jours арЕ'И, que lord Hawkesbury, еп causant ип

jour avec le dit comte, celui-ci, parmi plusieurs propos in-

consid6r6s et contradictoires sortis de sa propre t&te, lui

dit сотте de lui-m&me: „Vous nous donnerez sans doute

des subsides pour поиз mettre еп 6tat de faire la guerre la

Francek—et que sans attendre de r6ponse, il proposa ипе som-

те si exorbitante, que lord Hawkesbury lui r6pondit par ипе

negative, et que tant ратсе qu'il lui avait parl6 de lui-meme

que рат l'extravagant de la somme, il avait vu que се n'6tait

qu'une 6tourderie du comte Stahremberg; c'est pourquoi il

п'еп avait fait аисипе communication аи Conseil du Cabinet.

Lord Harrowby m'assura aussi positivement que jamais

le roi de Suue п'а fait аисипе demande de subsides ici,

ni par son ministre Silverhjelm, ni par son propre mini-

Stokholm l'employ6 britannique, ni рат аисип de

ses ministres r6sidents dans les autres cours de l'Europe

аисип des employ€s de la соит de Londres sur le continent.