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tout 6toit fautive l'exc&; et il attaqua avec v6h6mence

le d6partement de l'amirant6.

C'est eette occasion quc m-r Addington marqua son

реи de jngement et sa vanit6 pu6rile, еп rejetant се que

lui sugg€rait m-r Pitt et еп d6fendant, contre toute justice et

raison, tant la conduite injustifable de l'amiraute, que les

bills insufsants et incompr6henSibles qu'il introduisait

tout moment et contradictoirement роит la d6fense interne.

C'est alors que m-r Pitt prit le parti de se mettre еп ор-

position ouverte ипе administration qui mettait la Grande-

Bretagne сп danger; et il ecrivit аи roi que c'est рат at•

tachement роит lui et pour le pays, qui est еп danger,

qu'il va attaquer l'amiraut6, sans avoir аисипе vue person-

nelle et assurant positivement sa majest6 qu'il п'а аисип

int6ret ni liaison avec апсип parti dans le royaume.

Cela 6tait vrai la lettre; car lord Grenville et lord

Spencer, impatient6s de се qu'ils appellaient l'irr6solution

de m-r Pitt, 8'6taient li6s (16ji depuis 4 5 mois avec m-r

Fox et son parti pour culbuter lo et quoique ces

deux lords assurassent tous leurs amis, сотте ils те l'ont

dit moi qui suis avec еих, qu'ils n'avaient d'autre

vue que de d6livrer le pays d'un minisare imbbcile qui le

perdait, et qu'il п'у avait аисип engagement pris entre еих

et Pancienne opposition роит la conduite qu'il у aurait

tenir si leur but principal etait atteint, et que се n'6tait

раз ипе coalition des partis, mais ипе coop6ration pou'r ип

тёте objet;—il €tait pourtant facile pr6voir, et оп l'a

pr6vu, qu' mesure que cette coop€ration durait,

l'union

entre ces partis devenait si resser6e, qn'il seroit difcile de

la rompre. Ils frent les plus grands eforts роит engager

m-r Pitt se joindre еих, се qu'il refusa positiyement.

Mais сотте il avait plus de 120 membres, qui par attache-

ment et ипе juste admiration роит lui le dans