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Mocenigo, ои du g6n6ral qui les commande, et quel est le
пот de се g6n6ral.
Не sachant rien de cela, је те suis tenu des termes
дёпётаих, еп disant que реи importe de qui cela d6pend,
pourvn qu'on soit assur€, сотте j'ai lieu de l'ure, que ces
ordres sont donn6s, et qu'en consbquence је sois persuad6
que nos ministres Constantinople et Naples sont inform6s
et autoris6s 6crire qui il appartient Corfou de faire
venir les troupes роит la garde de ces pays, s'ils etaient
attaqu6s par la France. Il те pria pourtant d'obtenir de
vous, monsieur le prince, cette information, afn d'aviser
lord Nelson et les commandants de Gibraltar et de Malte,
роит qu'ils sachent avec qui ils doivent se concerter. Cette
communication sera anssi аи ministre britan-
nique, qui est aupr& du roi de Naples et qui le suivra,
quand il sera forc6 de passer еп Sicile.
Је dois aussi faire quelques observations votre excellence
sur le montant de 5 millions de livres sterling, que m-r
Pitt veut employer роит aider les pussances du continent
qui voudront prendre les armes ропт la dblivrance de l'Eu-
Il п'у а qu'un minist.re aussi hardi et qui voit les
rope.
ch6ses aussi еп grand que lui, qui а ри assigner ипе somme
aussi forte et sans exemple pr6c6dent quand се pays est d6ji
aussi оЬётё de dettes et de taxes, et quand оп а lev6 роит
la d6fense du pays ипе si prodigieusc qnantit€ de troupes,
qu'i moins que d'ure te;moin oculaire, сотте је le suis, il
serait impossible d'y croire. Mais еп assignant cette somrne,
il а d6daign6 de marchander, mais а dit avec franchise
tout се qu'il pouvait faire. Је vous le fais observer, топ-
sieur le prince, afn que les cours de Vienne et do Berlin,
dont l'avidit6 est assez соппие, пе se mcttent pas еп t&te
d'essayer de marchander et d'obtenir encore plus que се
qu'on promet de faire pour elles. Leurs tentatives seraient