246
се que је crois, avoir licu incessamment. 0utre les objets
particuliers qui lui sont conf6s et qui font le but primitif
de sa course, је crois qu'ello pourra &tre d'une utilit6 tr6s-
r5elle роит les afaires politiques. L'Empercur, сотте је rai
dit, sent la n6cessite; de se lier intimement avec l'Angleter-
те; mais il а sur cet objet des idbes soi, des craintes,
des doutes, sur lesquellcs notre atni соттип, dans ипе heure
de conversation, pourra vous еп dire plus que је пе le роит-
rais sur cent feuilles de. papier. Cela пе vous echappera.
pas sans doute, monsieur le comte, еп parcourant mes db-
p&ches ofHcielles dans plusieurs endroits. Il dovient instant.
cependant de prendre ипс d6cision finale, et sous се rap-
port le retour de Novossiltzof ici ponrra etre d'un gran(l
avintage. Vous savez, monsieur• le comte, que. l'Elnpereur
а beaucoup de confance еп lui. Rovenant d'Angleterre
d'aupis de vous, charg6 de vos dbp>ches et pouvant у
ajouter verbalement des r6Hexions convenables, son arriveie
ici sera pcut-etre le moment ой l'on pourra avec le plus de
fxer ип systiprne stable et avantageux роит la Rus-
sie dans la crise dificile dans laquelle nous nous trouvons.
Intimement convaincu de la v6rit6 do tout се que је viens
de vous confer, monsieur le comte, је voudrais qne Novos-
siltzof fdt d6ji parti et revenu. Le chancelicr qui, сотте
de raison, а consultb et pr6venu de tout cela, approuve
beaucoup la course de Novossiltzoff, et c'est ипе nouvelle
raison роит rnoi de le presser. Le comte votre vous
еп parle, .јо crois, dans la lettre ci-incluse, ct de plus ii
еп а envoyb ипе que notre ат; соттип vous rendra lui•
lneme.
Ayant de finir mes 6critures d6ji trop longues,
faut que је vous donne des nouvelles du comte Michel. Аи
lieu de se rapprocher de nous il s'est &loigne,• il а march&
avec nos troupes contre les Persans sur Erivan;
le prince