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des hauteurs et des pr6cipices afreu.x. Les Francais, mattres

de tout le royaume de Naples l'exception des deux Cala-

bres, dans la guerre pass6e trop tard de s'em-

parer de cette gorge si importante et le tems аи

cardinal Rufo de s'en emparer avant еих. Ils frent des

attaques r6it6r6es, furent toujours repoussbs avec pertc раг

des paysans arm€s, exalt6s d'enthousiasme par се cardinal-

soldat, et les troupes francaises,

toujours battnes dans се

poste, furent oblige;es enfn de renoncer ипе entreprise

aussi impraticable. Qui sait si le cardinal Rufo sera de

nouveau employ6, s•il vondra l'&tre, si le тёте enthousiasme

des Calabrais peut 6tre de nouveau rallum6? Рат cons6qucnt

il peut arriver que, faute de grand efort de Rle de la part

des habitants et faute de bonnes troupes роит garantir ев

d&fendre le passage important de Campo-Strino, les Cala-

bres seront perdues, et alors non-seulement аисипе puissance

аи mondc пе pourra dEloger les Franqais de ces provinces,

dont l'acc&s est si la Sicile тёте sera continuelle-

ment тепасёе d'un danger imminent, et le roi de Naples,

plus facilenrent chasse;, de cette 11e, sera .le second tome de

Louis XVIII, oblig6 de chercher asile li ой оп voudra bien

le lui donner.

L'importance de la conservation des deux Calabres et du

poste de Campo-Strino, soul chemin qui у тёпе, est faite

роит etre sentie et appr6ci6e par ип homme de votre jugement,

пюп cher prince. Aussi се . n'est pas Naples qu'il Ctait

qucstion d'envoyer nos troupes, mais dans ип des ports des

Calabres, que је sous-entendais, que notre secours devait etre

portb dc Corfou, afn d'aller аи plus t0t се famcux de;tilt;

роит s'en emparer et le d6fendre.

Nous avons des d'alliance d6fensive avec la Porte

et le roi des Denx-Siciles; par consFquent, quelqne тёпаде-

ment qn'on veuille garder encore envers Bonaparte, qui п'еп