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ип conseil de тёдепсе pour le tems de leur absence, еп

mettant pour prbsider ces conseils ои leur femme, ои leur

mbro, оп ип de leurs parents quelconque; que dans les mi-

norit6s c'€taicnt toujours les Parlements qui nommaient les

r6gents et les changaient тёте, сотте il 6tait arriv6 dans

la minoritb d'Edouard Vl,• que рат cons6quent, il п'у avait

ni exemple de coutume, ni autorit6 dcs loix qui pussent те-

nir l'appui de l'6trange assertion de m-r Fox; que certai-

nement, si la maladie du roi continuait plus longtems, il

fallait aviser la r6gence, mais qu'au prbalable il fallait

interroger sous serment dans le conseil priv6 les m6decins

qui traitaient sa majest6. Cet avis fut suivi ипе majoritt;

La Chambre Haute, qui п'а jamais dans la

nation le тёте poids que celle des Communes, fut cnchant6e

(le voir еп т-т Pitt ип pilote au.ssi habile que courageu.x,

et s'ajournait continuellement pour• voir се que faisait сене

dcs Communes, afn de suivre la тёте marche. Lcs mFdecins

furent appel€s dans lc conseil priv6, composb de plus (lc

60 membres, parmi lesquels plusieurs Etaicnt dc l'opposition,

qui пе pas de s'y trouver. Leur sous

serment et qui fut imprim6e tout do suite, portait que le

roi 6tait malade, qu'il пе pouvait pas vaquer аих afairos,

mais que sa maladie pas incurable. Alors m-r Pitt

proposa de lur-meme аи Parlement de procbder morement

et avec r6fc.xion faire ип bill pour ипе тёдепсе jusqu'i

la gue;rison du roi, ajoutant que puisqu'il fallait venir cet

expbdient, il croyait que quoique le prince de Galles n'ett

аисип fond de r6clamer сотте droit cette r{gence, il 6tait

vourtant de;cent et convcnable de lui de>fbrer се titre еп

limitant. son pouvoir, еп lui conservant pourtant la facult€

de prendre et renvoyer les ministres son gr6 et former

l'administration de telles personncs qu'il jugerait propos

de choisir; mais que la garde de la personne du roi, l'in-