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mes la pacifcation imm6diate, mais c'est pour donner la

faeilit6 аи n6gociateur de les varier suivant les circon-

stances et le moment. Si еп efet nous pouvons amener Иа

Prusse et l'Autriche se prononcer dans notre sens, l'on

pourra Ьеаисопр hausser le ton; si аи contraire, l'Autriche

тёте faiblit, nous serons force;s de mettre de l'eau dans

notre vin.—Les d6p0ches re€ues dans cet instant de Vienne

et dont је vous envoie, m-r le comte, la copie, vous

nontreront que cette supposition €tait faire. Ces nouvelles

sont dbtestables, et demandent plus que jamais que l'Angle-

terre soit raisonnable vis-i-vis de nous et que nous prenions

еп m0re d61ib6ration се qu'il у aura faire, si l'Autriche

nous manque. Је vous prie instamment, m-r le comte, de

те r6pondre аи plustot се sujet et de те dire votre opi-

nion et celle du anglais. Vous avez aupru de vous

Ъеаисоир de courriers, et је vous епдаде пе рад les тё-

nager afn que под communications mutuelles soient fr6quen-

tes, се qui devient pr6sent de n6cessit6 absolue pour bien

s'entendre sur toute chose.

Relativement аих troupes anglaises qui devaient etre

destin6es .pour Naples, је пе vous dirai rien enc.ore, m-r le

comte, parc.e que поид n'avons рад си encore le tems de

поив occuper du plan d'op6ration dont cet objet fera partie.

Il serait fort d6sirer que les Anglais nous donnent аи

moins се qu'ils avaient originairement ofert et promis. C'est,

је crains, la guerre d'Espagne qui l'empechera, et la n6cessit6

de tenir plus de troupes Gibraltar.

Је d6sire beaucoup de savoir m-r Arbuthnot d6ji arriv6

Constantinople. J'eslAre qu'apru la communication que

vous aurez faite la cour de Londres de notre projet d'alli-

апсе avec la Porte, la mission anglaise recevra des ordres

pr6cis de soutenir fortement nos propositions. Le point prin-

cipal est d'entratner la Porte dans la coalition d'une та-