296
Gower doit recevoir son cadeau, et c'est vous accepter
celui de la cour de Londres. Veuillez vous entendre се
sujet avec le Lord Gower est d6ji pr6venu de
cet arrangement.
Је vous ai d{ji 6crit, m-r le comte, sur l'accusation de
paresse dont је пе suis рад libre vos уеих. Је ferai топ
possible роит пе рад dor€navant; mais је vous
demande quelquefois de l'indulgence: le tems physique manque
souvent. Моп d6sir le plus est de vous savoir соп-
tent de moi et de пе rien n6gliger роит cela.
Le moment actuel est critique et bien difHcile. L'Autriche
vacille et поиз fera, faux•bond; la Prusse п'еп
sera que plus incertaine; еп attendant, ici toutes les dif6-
rentes cliques (qui du reste пе peuvent pas se soufrir entre
soi) se r6unissent avec ипе ardeur redoub16e pour faire tort
la marche du pour entraver tout. Оп у va haut
la main, et еп тёте tems par des op€rations souterraines
dont l'efet est encore plus mauvais. Il faut fairo, s'il est
possible, ипе grande provision de fermet6 et de sagesse, роит
п'еп рая perdre la tete. Enfn, si nous nous tirons bien
de tout cela, је crois que j'irai quelque part еп pMerinage
роит еп remercier le Ciel.—Vous dire, m-r le comte, que le
chancelier те comble toujours de bont6s et d'amiti6 et qne
топ attachement et та reconnaissance pour lui пе peuvent
que s'en accr01tre, c'est vous dire се que vous savez d6ji.
Il est reparti de Moscou pour sa сатрадпе еп bonne sant6
et avec l'espoir de l'y rafermir davantage.
Il faut que је vous reparle encore de la prolongation de
votre 86jour еп Angleterre. Vous etes le mattre d'en fxer
la dur6e, сотте bon vous semble; mais il те paratt qu'il
vous sera impossible de quitter votre poste dans ип moment
aussi int6ressant, et avant que les choses n'ayent pris ипе
assiette. C'est pourquoi је crois qu'il faudrait remettre votre