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Је vois que le parti qu'on а pris chez nous est

pris d6cid6ment et sans retour, le rescrit le dit еп toutes

lettres; mais је пе comprends pas le motif, qu'il est тёте

tout-i-fait inutile de savoir, ратсе que la chose est sans

rem\.le. Ainsi le реи que је vous dirai sur се sujet relati-

vement l'Angleterre n'cst pas dans l'espoir d'y rembdier,

mais pour те .justifer dans votre opinion, de laquelle је

fais ип tr•s-grand cas, et parce que је d6sire bien siru»re-

ment de пе раз perdre votre amiti€, votre estime et votre

confance, qui те. sont топ c.her prince. Оп pourrait

peut-etre те blAmer pourquoi dans mes rapports

је n'ai pas fait mention depuis longtems que l'Angleterre пе

consentira jamais abandonner Malte. Comment pouvais-je

pr6voir ипе pareille demande de chez nous, quand оп пе т'а

jamais fait mention sur се sujet, qu'on пе т'а jamais or-

donnb de sonder тёте le sur се sujet et que m-r

de Novossiltzof dans plusieurs confbrences qu'il а eues avec

m-r Pitt, non-seulement еп та pr€sence, mais dans celles

qu'il а eues plusieurs fois avec lui seul, il п'а jamais

6t6 question de l'bvacuation de Malte. Мёте dans nos

longs et fr6quens entretiens avec m-r de Novossiltzof ой

nous 6tions tete tete et dans lesquels nous parlAmes

sur toute chose avec la confance de deux anciens amis,

il п' а jamais 6t6 question de •l'6vacuation de cette Пе.

D'ailleurs qu'avais-je besoin et quel propos pouvais-je

6crire l'Empereur sur ип sujet qu'il devait connattre fond,

car S. М. 1. пе peut pas avoir oublib que quand pour

prbvenir la gnerre pr6sente elle а ofert се pays d'agar-

nisonner Malte par des troupes russes, l'administration de

m-r Addington, qui пе voulait pas de guerre, qui la craignait,

п'а рад os6 pourtant accepter l'ofre de S. М. 1., parce-

qu'il savait que la nation 6tait d6ji d6cid6e par ипе соп-

viction intime пе plus abandonner Malte, qui par l'occu-