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cette d61ivrance, car sans l'argent et les Rottes de Та dernib-
те, les puissances continentales пе sont pas craindre роит
le Corse. La dont оп s'y est pris chez nous n'est
pas faite роит entretenir cette union. J'ai fait tout се qui
Ctait humainement possible роит mitiger l'impression fAcheuse
qu'a produite та communication sur le roi, sur m-r Pitt et
sur lord Harrowby, qui, quoique pas assez bien T6tabli
pour vouloir prendre ип d6partemcnt dans l'administration,
assiste pourtant аи conseil du cabinet, ой il а cette inHuence
que ses grands talents lui donnent, et 6tant l'homme роит
les duquel m-r Pitt а la plus grando d6f6rence.
Је соттепсе esp6rer ип реи pr6sent qu'on trouvera
quelque mezzo•termine, quelqu'exp6dient pas rompre,
саг оп у 6tait d6cid6 pendant les premiers 4 jours; јо п'а-
vais pas d'autre тоуеп que de gagner du tems, еп tachant
d'empecher que la n6gative пе soit envoy6e trop
pr6cipitamment, сотте оп le voulait et сотте је savais qu'
elle 6tait dekji faite.
Etant parvenu l'emp&cher, j'ai proft6 de cet intervallc
faire des reprcsentations verbalos lord Mulgrave seule-
ment pro forma, parce que, manquant de talents, il п'а аи-
сипе inHuence sur m-r Pitt, qui l'aime сотте ип homme
qui lui est attach6, mais qui dans les afaires majeures поп-
seulement de consulter lord Harrowby qu'il aime,
qu'il estime et qu'il respecte, mais а роит lui ипе d6f6-
rence extr&me. C'est donc avec lui que j'ai le plus travail-
16, et il а 6t6 6bran16 par la consid6ration majeure de l'asser-
vissement du continent si l'union entre се pays et le mien
allait se rompre рат la rejection absolue de се que l'Empereur
demande се pays. 11 т'а dit qu'il у r6H6chirait, mais
еп тёте tems il т'а dit que quoiqu'il n'ait jamais vu son
ami m-r Pitt (avec lequel il est intimement li6 depuis
plus de 20 ans), si profondement af6ig6 de се qui arrive