Је crois que nous avons aussi chez поиз des Lombard,
des Behm et des koekeritz. Је plains l'Empereur d'avoir
pris l'habitude de parler sur les afaires politiques avec des
gens qui, n'ayant ni les connaissances nbcessaires ni cette
616vation d'Ame qui пе donno que des conseils nobles, дё-
n6reux et conformes la dignit6 du Souverain du plus
grand empire qui existe dans l'univers, et ces gens n'ayant
аисипе responsabilit6 ni envers le souverain ni envers l'6tat,
пе donnent que des conseils analogues leur imp6ritie,
la petitesse de leurs ames, leurs vues d'intrigues, de раг-
tis et de cabalc. Leurs mouvements sont cach6s; ils n'ont
de compte rendre personne;—le gros du pays et l'Eu-
торе ignorent les moyens dorw ils se servent, et tout le blb
те g6n6ral пе retombera que sur l'Empereur et sur vous.
Aussi је vous plains bien топ cher prince.
Le fameux Sic vos поп vobis est ici dans ип sens
renvers6 роит vous. Le poete latin plaignait les abeilles et
autres animaux industrieux de се que le bien qu'ils font n'est
pas pour еп jouir eux-memes, et ici c'est le mal que font
les autres qui vous sera endoss6 par le mondc, qui ignore
que vous п'еп ues рад la cause, et qu'au contraire vous
etes travers6 sous main par de mis6rables intrigants qui
пе paraissent jamais еп 6vidence, tandis• qu'6tant le ministre
ostensible, toute la rcsponsabilit6 envers le monde repose
uniquement sur vous. Је vous aime, је vous estime, је
vous suis attach6 de coeur et d'Ame,
— aussi је suis pro-
fondbment affig6 de voir les entraves que des intrigants
opposent sous main la sagesse de vos conseils, qui sont
fond6s sur l'int6r6t de l'6tat, sur la dignit6 et la gloire
de l'Empereur, qui sont li6es intimement avec la d61ivrance
de l'Europe, asservie аи plus vil des sc616rats qui fnira
рат se l'assujettir tout-i-fait et pour toujours. Il п'у а que
l'union intime entre la Russie et l'Angleterre qui peut amener