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le comte, consid6rer combien la coop6ration de la Suue

ои du moins la certitude d'avoir Stralsund devient int6res-

sante, sans compter que cela nous mettrait grandement

notre aise du c0t6 de la .Finlande. Је recommande aussi

vos R0ins les afaires dc Turquie. Vous пе те dites rien

dans votre lettro particulibre sur lc projet de trait6 et les in-

structions envoy6es m-r d'Italinsky; cela те ferait draindro

que vous пе les approuvez pas. La diplomatie turque semble

absolument dif6rente de celle des autres pays; il faut

Constantinople avoir dans sa poche quelque chose de пои•

veau pour chaque changement de Il п'у а pas grand

fond faire sur les Turcs. La peur seule nous assure d'eux.

M-r d'Italinsky modifera ses propositions de trait6

les circonstances; nous attendons de voir clair quelle tour-

пите prendront les afaires, et si la conduite de l'Autriche

rendra la guerre g6n6rale possible pour donner m-r d'Ita-

linsky des instructions d€fnitives. Quoiqu'il arrive, il те

semble indispensable que les deux cours conservent Соп-

stantinople ипе influence pr6pond6rante, et il est extr&me-

ment 6vident que rien n'est plus n6cessaire dans се moment

que d'agir еп соттип et de s'entendre parfaitement sur сев

objet. Nous n'avons аисипе vue qui puisse etre contraire

nos vues quelqu'elles

celles de la cour de Londres;

il s'agit simplement du

soyent lui seront toujours connues;

mode de conduite, et еп cela је crois que notre cabinet

entend infniment mieux la politique orientale (parce чие

cela le touche de plus pru) que celui de S-t James. Nous

demandons donc qu'on 6coute nos conseils, qu'on suive nos

directions, qu'on пе gAte pas nos operations et qu'on пе

fasse rien sans s'etre аи pr6alable bien entendu. Si ипе

confance пе s'6tablira pas pr6sent entre les deux

cours, elle n'existera plus jamais. Nous la m6ritons de toute

fapn. M-r Italinsky m'6crit qu'il attend avec ипе grando