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то est venu те proposer d'assassiner Bonaparte. Vous sen-

tez bien que j'ai rejet6 sa proposition, bt j'ai cru qu'il 6tait

convenablo d'en avertir m-r Talleyrand. C'est се que j'ai

fait par ипе lettre, et le parlementaire пе т'а apport6

qu'une r6ponse de sa part avec beaucoup de remerchnents». Је

lui demandai s'il п'у avait pas autre chose encore, sur quoi

il те dit que се n'6tait qu'une lettre de remerelment,

laquelle 6tait joint le Moniteur avec le discours de Вопа—

parte аи corps l6gislatif. Puis il nous cong6dia еп поид

disant qu'il n'avait pas le tems de lire et examiner les ра-

piers que је lui avais laiss6s sur la table; parce qu'ayant

6t6 appoint6 се jour-li poar aller chez le prince de Gal-

les, c'6tait pr6cis6ment l'heure laquelle il devait s'r

rendre.

Deux ои trois jours арти nous у allAmes de nouveau. LX

il entra ип реп еп пе nia pas l'obligation et l'uti-

lit6 de пе traiter avec la France qu'ensemble avec la Rus-

sie, mais avanca qu'il у aurait ипе grande perte de tems

cause des distances. Nous lui 0bservAmes qu'il vaut mieux

faire plus tard ипе paix honorable et plus solide, qu'une

autre qui serait trop hAt6e. Il пе nia pas notre observation,

еп ajoutant que се serait beaucoup gagner que de faire

quelqu'ouverture; parce que tout le royaume de Naples

n'6tait par encore conquis, vu que les Calabres se d€fendent;

que d'un autre c0t6 l'61ectorat de Hanovre n'6tait рад еп-

core formellement et d'une avou6e donn6 рат lB

France la Prusse; et qu'il serait plus facile d'emp&cher

ces deux vues de Bonaparte par des ouvertures de paix, que

quand les dits projets seraient dO consomm6s; que d'ail-

leurs се пе seraient que des ouvertures. Nous saistmes cette

occasion роит lui demander si dans la lettre de Talleyrand

il п'у avait pas quelque chose qui donnAt lieu cette ouver-

ture. C'est alors qu'il dit: oui•, mais que c'6tait d'une та-