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d6ji reque Paris, tandis que nous 6tions parler avec
lui; que de Berlin cela ira par courrier P6tersbourg, et
que fEmpereur apprendra plus t0t par la Prusse que par
l'Angleterre се qui se passe entro celle-ci et France;
qu'il serait bon qu'il envoyAt аи moins ип courrier le lende-
main Mardi, parce que le seul courrier que j'avais,
је пе
pourrai l'exp6dier que Vendredi apru mes audiences de
сопдё. Il те dit qu'il пе pouvait раз envoyer de courrier
le lendemain, parce qu'il avait trop d'afaires; mais que
peut-btre il enverrait le surlendemain, et que s'il le faisait,
il пе manquerait pas de т'еп avertir.—Je lui demandai apru
cela, s'il est vrai que du la premibrc communication qu'il
avait faite Talleyrand, le ministre de Prusse baron Jacobi
у 6tait m&l6 pour quelque chose, сотте је l'avais vu dans
les papiers-nouvelles? ll fut tru-d6contenanc6 de та demande
et те dit enfn: «Је crois vous l'avoir dit». Је l'assurai posi-
tivement que поп; car је те souviens tr>s-bien qu'il m'avait
communiqu6 qu'un homme s'6tant lui avec le pro-
jot d'assassiner Bonaparte, il еп avait donn6 avis Talley.
rand, се qui origina la correspondance entre lui et се mi-
nistre de Il m'interrompit: «Eh bien, c'est cela;
car пе sachant pas comment envoyer та lettro Tallcyrand,
j'ai pri6 le ministre prussien de la lui faire parvenir рат la
Hollande». Је le questionnai sur le plbnipotentiaire futur
qui serait envoy6 d'ici pour ces n6gociations provisoires. А
cette occasion il d6ploya la тёте sinc6rit6 que j'ai obser-
v6e dans tous ses rapports avec moi; car il те r6pondit
qu'il п'у avait personne encore de d6sign6, mais que се se•
rait sans doute ипе personne de beaucoup d'habilet6 et qui
possue la confance du cabinet, tandis qu'on sait que c'est
lord Holland, son neveu et ami, qui est d6sign6 pour cet
emploi de confance.