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faite le 8 et exp6di6e le тёте jour, et il те l'a сот-
muniqu6e seulement le 12, quoique son billet ftt dat6 du
10, c'est dire que је l'ai reque le Samedi, lendemain du
jour du d6part de la poste d'ici pour S-t P6tersbourg; et
que si j'avais voulu envoyer тёте ип courrier, il n'aurait
plus trouv6 le paquebot Harwich.
Је suis a116 аи bureau de m-r Fox avec le comte de
Strogonof Lundi lc 14, роит lui demander 8'il а envoy6 аи
moins sa correspondance avec Talleyrand lord Gower plu-
t0t qu'i moi, parce qn'il m'6tait tr&-6gal, par quel canal
та cour serait inform6e, pourvu qu'elle le ftt. Il parut
fort embarrass6 do та demande, et сотте s'il cherchait
se rappeler, faute de m6moire, il fnib раг dire: «oui, је
l'ai inform6». Је lui demandai, quand? Il r6pliqua que
c'6tait Mercredi. «C'est donc par courrier, lui dis-je, et раг
ип bAtiment envoy6 expis? Car се n'est que Mardi et Ven-
dredi qu'on peut envoyer d'ici Harwich quoique се soit
аи continent». Il те r6pondit qu'il n'avait рад envoy6 de
courrier, et ayant l'air de chercher encore dans sa m6moire,
il те dit: «Је vois pr6sent que је n'ai point 6crit», еп
ajoutant: «cela 6tait inutile; car j'ai d6ji 6crit auparavant
l'ambassadeur de notre cour S-t P6tersbourg, еп le
venant sur dont оп r6pondra d'ici la France».
Par cette 6trange manibre de traiter les afaires entre
deux cours amies et alli6es, j'ai compris qu'il 6tait inutile
de lui observer l'absurdit6 de sa r6ponse, d'annoncer d'avance
la r6ponse des communications dont il пе pouvait pas pr6-
voir le contenu. Је n'ai pas ри m'empecher pourtant de
soumettre sa consid6ration le mauvais efet, que се d6faut
de communication та cour pourrait produire St.-P6ters-
bourg; que Bonaparte пе manquera рад d'envoyer par cour„
rier Berlin la lettre de Talleyrand du 1 Avril et la r6-
ponse qui lui а 6t6 envoy6e d'ici le 8 et qui devait Иге