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Се 25 Septembre.

Novossiltzof а 6t6 oblig6 par le mauvais tems et le Н-

timent encore plus mauvais qu'on lui а donn6, de revenir

ici et de se mettre еп route par la Suue. Је profte de

son passage pour vous 6crire la hAte deux mots, monsieur

le comte. Jusqu'i pr6sent nous n'avons аисипе r6ponse de

la соит de Vienne, et lc dernicr courrier, qui vient d'arriver

аи comtc de Stadion, п'еп а apport6 que d'6vasives. 1л

cour de Berlin nous propose sa m6diation роит nous arran•

дет avec la France. Cette nouvelle пе vient que de nous

rentrer, et је n'ai раз ри encore се sujet prendre les

ordres de l'Empereur; mais il те semble que notre conduite

пе peut etre qu'une; nos conditions sont connues. Еп atten-

dant que les afaires de l'Europe restent encore еп suspens,

celles de l'Asie пе sont рад поп plus termin6es. la

d6faite d'Abbas-mirza pru d'Erivan, son рёге Baba-khan

lui-meme est arriv6 avec ипе аттёе de 40.000 hommes et

а 8ttaqu6 le corps du prince Tsitsianof, qui bloque Erivan.

Les Persans ont 6t6 repouss€s avec Ьеаисоир de perte, mais

continuent toujours d'entourer notre arm6e, qui n'est que de

4.000 hommes. Erivan est assez bien fortif6 роит lbbas;

се sera ип miracle 8i le prince Tsitsianof 8'еп tire avec

succu; il • faudrait toute force lui envoyer des renforts:

j'es@re qu'on у parviendra enfn, mais sera-ce tems et

assez, c'est се que је пе saarais dire avec certitude et се

qui m'inquiUe beaucoup. Аи reste, le pire qui peut arriver

c'est qu'on le d'Erivan, се qui fera le plus

mauvais efet pour les afaires de се pays-li, mais qui пе

donne аисипе crainte роит le sort de nos troupes. Ainsi

vous pouvez etre sans inqui6tude l'6gard du comte Michel.