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К•язь Чарторыжскш гра•у Воровцову.
се 25 Аом У. 8t. 1806
J'ai regu les dif6rentes lettres remplies d•amiti6 et d'ob-
ligeance, que vous avez bien voulu m'6erire, monsieur le
comte, et il те serait difcile de vous dire combien ј'еп ai
6t6 touch6 et reconnaissant. Pendant tout le tems de mes
fonctions publiques је n'ai jamais cessb. d'aspirer votre
approbation; l'avoir obtenue est compt6 par moi parmi le
реи de biens r€els qui те sont rest6s, et qui compensent
la foule de d6sagr6ments et de peines que j'ai 6prouv6s de-
puis que је те suis trouv6 dans les 8faires. Је compte,
monsieur le comte, роит toujours sur les sentiments que
vous avez bien voulu m'accorder, et cette certitude sera ип
soulagement bien pr6cieux роит les d6g00ts qui peuvent encore
m'assaillir.
топ retour ici j'ai pr6sent6. successivement l'Em-
pereur divers m6moires, dont vous connaissez plusieurs, sur
les mesures prendrc et sur le adopter dans les
circonstances dificiles du moment. Mes propositions пе fu-
rent pas g00t6es, toutes mes rep"sentations sans
efet; les 6v6nements allaient, еп attendant, leur train ее
pr6sageaient les r6sultats les plus Псћеох. Dans та position
је crug que роит n'avoir rien те reprocher il fallait dire
enfn l'Empereur que s'il n'avait pas de confance dans
mes opinions et dans les plans que је lui soumettais, que
s'il n'6tait pas satisfait de топ travail, је prenais la libert6
de lui repr6senter qu'il ferait mieux de m'accorder топ сопдё
et de choisir пп autro ministre qui lui inspirat plus de соп-
fance et dont les opinions cadrassent davantage avec les