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possessions anglaises аих Indes 0rientales exigeaient de поз

deux cours de s'approprier quelques parties des possessions

turqnes. Il s'6cria avec ип air d'6tonnement: «0h! c'est sur

la Turquie que doivent se faire ces indemnit6s! Dans се

cas-li cela pourrait se faire, mais toujours apru avoir fait

tous les eforts possibles роит la d6fendre, quoique, ајои-

ta-t-il, је пе sois рад persuad6, сотто оп l'est g6n6nle-

ment dans се pays-ci, que l'Egypte entre les mains des

Franqais mettrait еп grand danger nos possessions аих

Indes 0rientales; parce que d'Egypte аих Indes lc chemin

par terre est trop long». Nous lui 0bservAmes que се n'est

pas la route que les Frangais prendraient; mais qu'en а •

grandissant le port de Cosseir et construisant des vaisseaux

les Francais pourraient la suito du

dans ces parages,

tems faire des exp6ditions maritimes vers la c0te de ВотЬау.

Mais т-т Fox n'avait pas l'air de craindre cet 6v6nement.

Par l'exclamation qn'il avoit faite «oh! c'est sur Та

Turquie», il para't qu'il avait mal compris la d6peche de

votre excellence, et apparemment il avait cru дие nous vou-

lions nous indemniser sur la Prusse ои sur l'Autriche, се

qui dans son opinion, се que је crois, aurait атепб еп-

core ипе guerre g6n6ra1e dont је sais qu'il а peur.

Entre ces dif6rentes conf6rences et арти је lui envoyai

plusieurs memorandums, et lui m'envoya ип billet avec le

brouillon de la r6ponse qu'il m'onverrait apr>s.

Sur ces entrefaites arriva par le courrier anglais la d6peche

de votre excellence du 19 F6vrier аи sujet des afaires de Tur-

quie, qui fut aussi communiqu6c m-r Fox; et hier matin

il envoya la r6ponse еп blanc toutes les communications

qui lui ont 6t6 faites. Л cette r6ponse 6tait jointo еп

extrait la lettre de Talleyrand et in extenso la r6ponse qui

lui а 6t6 envoy6e d'ici. La lecture de l'ensemble de сез

1йёсе8 n6cessita de notre c0t6 ипе demande d'6claircisse-