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s'6nonccr, il parla de son d6sir de voir nos deux pays tou•
jours unis; qu'il 6tait tru -n6cessire de faire la paix еп
соттип, de d6fendre l'Empire Turc, la Sicile, d'aider par
des secours d'argent, de vaisseaux et de troupes le roi de
Naples; mais revenait toujours се qu'il valait mieux qu'il
п'у eat que des troupes anglaises qui d6fendissent Sicile.
Et sur le sujet de faire des 6tats ind6pendants des difbrents
peuples d'origine slave, qui pourraient sous la protection de
la Porte faire ип .6tat assez considCrable, et se trouvant
entre се que la France sur l'Adriatique et les 6tats
de la Porte 0ttomane, pouvoir servir de pour cel-
le-ci contre les Franqais, сотте votre excellence те l'a
6crit dans ипе de ses d$ches, m-r Fox поив dit que cela
devait d6pendre de l'6tat de paix ои de guerre, dans lequel
se trouverait la Porte vis bvis de la France.
Сотте il 6vitait de touchdr l'article des indemnit6s
que la Russio et l'Angleterre avaient le droit et тёте la
n6cessit6 politique de se procurcr, pour etre• autant que
possible de niveau l'agrandissement actuel de Bonaparte,
nous 16i parlAmes sur се sujet. Il nous dit alors qu'il
6tais 0blig6 d'avouer, que malgr6 les tems dans lesquels
nous vivons, оп пе fait que se d6pouiller les uns les
autres, sous pr6texte de balance politique, il а toujours еи
еп horreur се principe. Nous lui observames дие nous
pouvons l'assurer d'une choso, dont l'Europe est 6galement
persuad6e, et avec raison, qu'il п'у а personno аи mondo
qui soit plus adverse сев sortes de spoliations quc notre
Souverain; que Sa Majest6 Imp6riale, depuis qu'elle Rgne,
а fait voir bien clairement qu'elle пе d6sire аисип agran-
dissement de son empire; mais que 8i dans ипе guerre de
Bonaparte contre la Turquie il faisait des conquetes et que
les eforts r6unis de la Russie et de l'Angleterre fussent
infructueux, la saret6 de под et peut-etre celle des