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siennes. ms le commencement de l'ann6e couranteje m'6tais

expliqu6 de bouche dans се sens avec Sa Majest6 Imp6riale

plusieurs reprises; аи mois d'Avril pass6 је le fs par 6crit

avec ипе longue dbduction de mes motifs. те parut que

cette d6marche 6tait ип complbment n6cessaire de toutes

celles que j'avais faites et qu'on aurait ри toujours

те reprocher qu'il у manquait quelquo chose, si еп mani-

festant ипе opinion d6cid6e dans des circonstances aussi

critiques, је пе l'eusse termin6e de cette Је croyais

que par је persuaderai davantage l'Empereur de l'intime

conviction dans laquelle j'€tais sur la n6cessit6 des mesures

que је proposais; -qu'il c6derait peut-etre, пе vou1ant pas se

s6parer de serviteurs qu'il а longtems рати consid6rer

сотте les plu; 8ttach6s sa pcrsonne; que si

аи contraire il acceptait та d6mission, се serait ипе preuve

qu'il 6tait еп efet mccontent de moi et qu'il voulait suivre

d6cid6ment ип oppos6 та fapn de voir. Cette

chance, qui originairement semblait la moins pro•

bable, fut сене qui se realisa. J'eus plusieurs tru-

vives et r6it6r6es avec l'Empereur; chaque travail presque

les ramenait. Се n'6tait plus des principes qu'il s'agissait:

chaque d6peche, de simples phrascs, devenaient l'objet d'6-

ternelles discussions et du m€contentement de Sa Majest6,

qui les rayait, les faisait changer et rechangcr et voulait

quelquefois les r6diger elle-meme. Cet 6tat de chose n'6tait

диёге supportable d'aucun c0t6; l'aigreur s'en тё1а, et l'Em-

pereur bcrivit m-r de Boudberg роит lui proposer та place.

Ayant fait топ devoir, ie те d6cidai prendre ипе соп-

tenanee passive et m'armer de patience. Les instances

des ministres btrangers et de plusieurs amis те •confrmerent

dus се parti; loin d'insister sur топ сопдб, је dis тёте

plus tard plusieurs fois l'Empereur que, quant та re-

traite, је т'еп remettrais lui, que је пе voulais pas le