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g&ner, mais qu'il d6pendait de lui de те garder aussi long•
tems qu'il le jugerait propos. Avouant qu'il те serait in-
fniment p6nible que l'on p0t croire que је voulais l'abandonner
dans ип pareil moment, је lui exprimai тёте mes regrets
de m'Ure laiss6 aller trop de vivacit6 dans nos discussions.
Enfn је fs tout, except6 de le supplier de те conserver
топ poste, afn d'avoir la conscience tranquille et d'etre
assur6 que si је quitte та place, се sera dans Ее fond parce
que l'Empereur de son propre mouvement l'aura
voulu. Et c'est sur quoi il п'а ри те rester аисип doute,
car toutes ces explications n•aboutirent rien, et l'Empe-
reur, sans rcpondre jamais avec 6panchement аих dispositions
que је lui t6moignais, ni aborder franchement la
se retrancha constamment dans l'impossibilitb ой il €tait de
reculer vis-i-vis de m-r de Boudberg et saisit chaque осса-
sion роит те faire sentir qu'il consid6rait sa nomination
сотте d6fnitivement arrang6e. Le fait est que l'Empereur
6tait fatigu6 et impatient6 d'avoir ип ministre dont les opi-
nions пе cadraient pas alors avec les siennes, et qui dans
chaque occasion le lui manifestait; qu'il d€sirait le rempla-
сет рат ипе personne qui ftt de son avis et qu'il p0t тепег
avec plus de facilit6. M-r de Boudberg arriva sur ces entre-
faites, et apru quelques conversations Sa Majost6 crut voir
еп lui l'homme qu'il lui fallait. Les gens qui depuis si
longtems m'honorent de leur haine, augment>rent dans cet
instant d'activit6 et d'intrigue pour mettre la main
ипе oeuvre d6ji aussi avanc6e. Elle fut bientot achev6e,
et је vis l'Empereur impatient de voir d6ji m-r de Boudberg
та place. Је demandai donc топ сопдё absolu, et No-
vossiltzof ft quelques jours apru la тёте demande. Се-
pendant аргИ у avoir plus m0rement r6H6chi, nous vlmes
qu'il convenait mieux de пе sortir que du ministbre; de
rester pour le moment ici et de conserver les autres places.