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tenter la cupidit6 des trattres afn de p6n6trer les se-
crets qu'il leur importe de savoir. Aussi оп а grand soin
de n'avoir que реи d'employ6s dans се d6partement, parce
que plus il faut de talonts rbunis la probit6, plus il est
rare de trouver ип nombre de ces personnes; et
еп diminuant le nombre et еп augmentant les appointe-
mens afn de diminuer les tentations, оп расе l'inconvbni-
ent dangereux de voir les secrets de l'6tat trahis рат сеих
qui les possbdent.
Les cours de Londres, de Vienne et de Berlin n'ont ch8-
сипе d'elles pas plus de 15 16 personnes employ6es dans
leurs dbpartements des afaires 6tranOres. Еп France сс
nombre va de 25 30, et dans аисип de ces pays оп п'у
admet jamais ип 6tranger, quelque m6rite et quelque Rle
qu'il ait montr6 роит le pays.
C'6tait реи de тёте еп Russie depuis le
de Pierre-le-Grand jusqu'aux trois ann6es du
тёдпе de Catherine П, quelques exceptions ртИ. Sur
environ 30 individus qui 6taient employ6s dans le Col16ge
des afaires 6tran$res,
il у avait ип ои deux qui 6taient
6trangers, qui 6taient employ6s pour le dbchifrement, parce
que parmi les gens du pays il• пе se trouvait pas qui sus-
sent assez d'al$bre et de combinaisons des calculs de
probabilit6s pour pouvoir у etre employbs. у avait aussi
7 8 Allemands, mais sujets de l'empire russe, qui 6taient
egalement employ6s; mais jamais аисип d'eux п'а obtenu
assez dc confance, et avec juste raison, pour etre chef de
chancellerie chez le grand-chancelier et le vice-chancelier
de l'Empire. Le grand-chancelier comte Bestoujef avait m-r
Volkof qui dirigait sa chancellerie; le grand-chancelier comte
Voronzow а еи m-r Becht6ef et puis тт Bacounine, qui
faisaient auprbs de lui се que faisait de son pr6d6-
cesseur Volkof.