ее, dans l'espoir de пе pas rendre par се тоуеп Cattaro,

de gagner tout аи moins dn tems et de sauver l'Autriche

d'une attaque imm6diate de la part de Bonaparte. Оп 6tait

ici dans се tems r6solu пе rien entreprendre contre Во-

naparte, le laisser continuer ses empiuements sans у ар-

porter аисип obstacle, rester les bras crois6s, tandis que

lui seul se donnerait tous les avantagos de l'6tat de guerre.

Malgr6 toutes mes instances, оп пе voulait ni arreter la геп-

tr6e d'une partie des troupes de Corfou, ni envoyer de пои-

veaux renforts dans l'Adriatique et аи secours du roi de

Naples, ni supporter avec vigueur lcs int6rets du roi de

Suue, ni tenir ип langage 6nergique Constantinople: ипе

amiti6 aveugle роит la Prusse 6tait tout le pivot de notre

politique. Mes repr6sentations continuelles et pressantes sur

сед objets 6taient recues avec impatience et avec ип air de

sup6riorit6, qui пе те laissait аисип espoir de виссИ. Les

maximes les plus d6solantes Ctaient l'ordre du jour. L3 Rus-

sie n'avait pas besoin d'alli6s et пе s'en trouverait que

mieux quand ils l'auront laiss6e. Il пе fallait rien avoir

faire avec l'Autrie.he, ni l'aider, ni Иге secouru раг elle.

Et autres pareilles qui coupaient court toute discussion

et fermaient la bouche аи moment ой l'on croyait faire le

raisonnement le plus logique. Dans cet 6tat de choses, ой

tout pr6sageait les rcsultats les plus malheureux, devenu

moi-m&me presque ип instrument passif, d6sirant те retirer et

l'ayant demand6, је пе crus рад pouvoir prendre sous та

responsabilit6, tant que је resterais encore топ poste, de

fermer toute voie ип accommodement avec Bonaparte;

quitte сеих qui viendraient apr>s moi de Те terminer сот-

те bon• leur semblerait. Nous avons trop punis pour

n'avoir pas assez calcu16 le degr6 d'6nergie et de

sur lequel nous avions compter. Nous пе savions alors

rien de certain sur l'Angleterre, sinon qu'elle traitait avec