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St.-P6tersbourg, се 21 (2 Septembre) 1807.
Је profte du d6part du chevalier Wilson pour vous 6crire
ces lignes, monsieur le comte. Је n'avais pas еи le соеиг
de le faire plust0t. Connaissant votre attachement la gloire
et la prosp6rit6 de votre patrie, је m'imaginais tout се
que vous avez dt soufrir еп apprenant les 6v6nements fu-
nestes qui ont termin6 la сатрадпо de Prusse. Il т'еп
cottait de rompre le silence, арти que les plus belles esp6.
rances n'avaient еи роит r6sultat que des malheurs pires
que tout се que nous avions cru pouvoir craindre. La seule
consolation qui reste aujourd'hui vos amis, c'est d'avoir
Ct6 assez heareux роит conserver leur sans tache
аи milieu de сед malhoureuses circonstances, de n'avoir еп
аисипе part quelconque dans les transactions d6sast.reuses de
Tilsit, et avant que les choses еп soyent venues cette
extremit6, de n'avoir cess6 d'avertir et d'6clairer l'Empereur
раг leurs reprbsentations les plus fortes et jamais 6cout6cs
sur l'abtme qu'il se pr6parait. Il cst inutile de revcnir sur
le pass6, dans lequel ипе suite de fautes impardonnables avait
d0 nbcessairement accumuler les таих et les p6rcer enfn
ип degr6 efrayant. Mais се qu'il у а de plus triste, c'est
l'aspect qu'ofre l'avenir; c'est de devoir craindre quo поп-
seulemeut оп пе cherchera pas sortir de la situation П-
cheuse dans laquelle оп se trouve, mais que тёте elle
empirera encore; c'est de voir, еп ип mot, l'excbs croissant
du mal et d'&tre hors d'6tat d'y rem6dier. L'Empereur ра—
ra1t d6cid6 suivre uniquemeut ses proprps id6es et les
conseils des personnes qui maintenant l'approchent davantage.
Је dbsire de tout топ coeur qu'il s'en trouve bien; mais је
crains bien que c'est le contraire qui arrivera. La persua-