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la France. Toutes ces consid6rations r6unies m'enga*rent
faciliter l'envoy d'Oubril. Il сп rbsultait, еп outre, l'avan-
tage qu'on saurait par des faits r€cents (саг les pass6s
6taient oublibs) quoi s'en tenir vis-i-vis de Bonaparte, et
que si toute paix supportable avec lai 6tait impossible,
l'Empereur et tous les clabaudeurs pacifques еп auraient
enfn la conviction sans plus trouver la moindre objection
faire. Quoique les bornes d'unc lettrc, qui d6ii соттепсе
devenir trop longue, пе те permettent pas de vous exposer
ces avec le d6tail,
rordre et l'exacti-
tude qu'elles demanderaient, cependant d'apru le реи que
је vous еп dis, monsieur le comte, vous pourrez juger des
motifs qui m'ont епдадё m€nager ипе ouverture роит ипе
paix supportable, si elle 6tait possible, pendant que је пе
cessais de precher et d'insistcr sur la n6cessit6 de prendre
des mesures 6nergiques, seul тоуеп d'arriver аи terme quel-
conque de l'€tat d'angoisse et dc H6trissure dans lequel nous
sommes. Је redoublais surtout d'insistance lorsque plus tard
nous reomes de Londres le courrier relatif аих afaires de
la Prusse, moment depuis lequel m-r Fox et •le cabinet anglais
соттепса parler ип langage tout dif6rent de celui qu'il
avoit tenu auparavant.
La ne;gociation avait 6t6 originairement conf6e аи comte
de Razoumovsky; 0ubril пе devait aller Paris que pour
la faciliter et pour prendre soin des prisonniers. L'on пе
pouvait choisir роит cette mission qu'un agent subalterne;
il пе convenait pas d'envoyer ип homme marquant et ип
n6gociateur еп forme. Maintenant оп а raison de dire que
choix n'6tait рав bien fait; саг d'apr& la та:Јёге dont
il s'est conduit, оп пе ponvait еп efet еп faire de plus таи.
vais. Cependant dans le tems il 6tait impossible de suppo-
ser qu'Oubril пе remplirait pas bien sa commission. Il fal-
lait ип sous.ordre, qui fdt parfaitement аи courant des af-