C6tait prouvor qu'il п'у avait ni pique contre l'Empereur,

ni d6couragement qui avait inRut; sur nos d€terminations.

Је suis extremement content de lire dans vos lettre•s, топ-

sieur le comte, que vous d6siriez 6galement que notre соп-

duite soit semblable. Nous avons toutes les raisons de nous

f61iciter de l'avoir suivie; саг l'opinion publique s'est dans

cette occasion еп plein d6clar6e еп notre faveur, п'а ри rien

trouver redire notre та:йёге d'agir et п'а ри etre abu-

sbe sur nos motifs.

Depuis та retraite, је n'ai еи chaque jour qu'i bbnir le ciel

d'&tre hors des afaires, еп consid6rant comment elles al-

iaient, et је croyais d6ji etre quitte de toute peine et souci

personnels relatifs mes fonctions pass6es, lorsque m-r

0ubril apparut soudain P6tersbourg. Је пе vous dirai pas,

саг vous l'imaginerez vous-meme ais6ment, combien j'ai 6t6

surpris et indignd du beau r6sultat qu'il а apport6; moins

j'avais de raison de le souppnner possible, et plus ј'еп fus

pein6, cause que c'6tait do топ tems qu'Oubril avait 6t6

choisi et envoy6, et c'est ип objet sur lequel j'6tais impa-

tient, monsieur le comte, de vous entretenir avec quelque

d6tail.

Lorsque la nouvelle de l'occupation de Cattaro раг под

troupes arriva ici, је те trouvai dans l'embarras lc plus

p6nible. L'Empereur voulait toute force rendre d'emb16e се

poste аих Franqais, n'avait рад d'autre d68ir, пе voulait alors

&outer аисипе des raisons qui еп prouvent l'importance, d6cla-

rait lui.meme ses sentiments m-r de Merfeld. Les Autri-

chiens 6taient dans les plus grandes alarmes: Bonaparte les

menaqait. Еп attendant је sentais que la remise de Cattaro

4tait par soi, dans се moment, ип des 6v6nements les plus

Bcheux pour la s0ret6 et la consid6ration de la Russie qui

puisse arriver. Роит sortir de cet embarras, је saisis l'id6e

d'entamer се sujet des n6gociations directes avec la Fran-