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vers les occidentales de l'Empire; оп organisa
mieux la commissariat, оп fortifa Dinabourg, Witebsk,
Polotsk et Smolensk. Cela prouve qu'il у а 13 14 mois
qu'il 6tait d$ r6solu de пе pas sortir de ses propres fron-
tibres et qu'on 6tait d6cid6 пе faire qu'une guerre d6fen •
sive.
Оп n'avait рад besoin d'aucun conseil 6tranger роит
adopter со plan; car оп еп avait ип bel exemple, tir6 de
l'histoire russe, sous le r>gne du plus grand souverain
que се pays ait jamais poss6d6. Pierre-le-Grand le mit еп
pratique, et pr6cisement dans le тёте pays se trouye
pr6sent le th"tre de la guerre: c'est sur les bords du
Ni6mcn, аих environs de kovno et de Grodno, еп 1708,
que Pierre rencontra Charles XII, lequel, артИ avoir sub-
јидиё la Pologne et la Saxe bt tir6 de celle-ci tout le
num6raire qu'elle poss6dait, par les 6normes contributions
qu'il lui avait impos€es, allait pour attaquer la Russie dans
son centre, disant qu'il
irait tout droit Moscou, pour
d6tr0ner son rival. Il menait la plus belle et la plus grande
агтёе qu'a еие jamais la ayant des дёпётаих те-
nomm6s роит leur habilet6 et ayaut avec lui ип tr6sor im-
mense. Il cherchait pouvoir livrer bataille Pierre; mais
celui-ci 6tait trop habile pour пе pas l'bviter; il savait
qu'en tralnant la guerre еп longueur, il tinirait par асса-
bler son ennemi 8'il avait l'imprudence de s'avancei• trop
loin de ses d6p0ts, do ses magasins et des secours qui рои •
vaient lui venir. 11 6vita donc les batailles,
se retirant
toujours еп bon ordre, gatant les chemins, emportant ои
d6truisant les vivres et les fourrages, inqui6tant et harce-
lant l'ennemi sans cesse par ses troupes l6*res, lui enle-
vant les convois. Par cette conduite il obligea Charles de
renoncer Moscou et de regarder son salut dans la trahi•
воп de Mazepa, qui, se r6voltant contre son Souverain,