Кь пииератрац• В.шсаветв

(1813).

Madame.

La lettro dont Votre Majest6 Imp6riale а daign6 de

m'honnorer du 7 (19) X-bre пе m'est parvenue que depuis

trois semaines. Је n'attendais que l'occasion d'un courrier

роит у r6pondre et lui rapporter que sa lettre т-те

Rootle lui а 6t6 remise imm6diatement. J'ai l'honneur de

lui transmettre ci-incluse celle que cette dame а еи de

lui adresser.

Quant l'espoir que j'avais sur l'heureuse issue de la

сатрадпе de l'ann6e passbe l'entr6e des Franqais sur

le territoire de la vraie Russie et surtout depuis leur еп-

tr€e Moscou, il 6tait fond6 sur [а connaissance que j'avais

du pays et surtout sur le national,

qui, grAce la bont€; divine, п'а ри &tre alt6r6 еп rien,

malgr6 qu'i l'ext6rieur la classe [а plus 61ev6e de la па-

tion avait pris les татйётед et les tournures des nations

6tranOres qu'on pr0nait et qu'on encourageait avec plaisir.

Tous les vrais Russes, qui cornposent plus de 25 millions

de la population de се vaste empire, ont еи le тёте senti-

ment que moi. Lo noble,

le bourgeois et le paysan de

Smolensk, de Moscou, сотте сеих de toutes les autres

provinces les habitants sont de la тёте origine, de la

тёте langue et de la тёте religion, пе se regardant que