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l'homme soeial peut raisonablement se promettre. Quoi.
qu'il soit impossible d'en d6terminer le moment, il fau-
dra bien qu'enfn le ealme succbde la temp@te. Quoi-
qu'on пе puisse gubres douter que crainte seule et
la terreur pourront nous ramener l'ordre et la
paix, que le glaive senl dictera les .loix аих quelles
nous serons forc6s de nous soumebtre, il n'est pas ab-
solument impossible qu'il пе se trouve quelque coin
du monde ой les hommes 6clair6s et honn6tes puis-
sent faire entendre la voix de la raison et ой le peuple,
reconnaissant ses erreurs, s'en remette leur d6cision.
Il se peut de тёте que parmi les chefs militaires, qui,
la нп de l'orage et lorsqu'il п'у aura plus rien d6-
truire, fniront n6cessairement par 6tre les maitres, il s'en
trouve ип d'une Ате assez 61ev6e, et d'un g6nie assez
6tendn роит avoir la noble ambition de donner l'6tat
dont il sera appel16 6tre le fondateur le meilleur дои-
vernement que les circonstances le pourront permett•e.
Il пе peut donc qu'6tre infniment int6ressant de jetter
quelques lumibres sur ип sujet aussi d61icat et, autant
du moins que l'esprit humain le comporte, de d6ter-
miner la base d'un bon gouvernement et d'indi$luer les
principes qu'on пе doit jamais perdre de vue.
Pour pouvoir envisager cette question sous toutes
ses faces, et surtout роит mettre dans ,tout son jour
l'absurdit6 des principes de la nouvelle philosophie, il
те semble, m-r le comte, qu'on peut faire ипе suppo-
sition, qni peut-6tre п'еп eut pas 6t6 ипе, si dans Ла
foule les gens sens6s pouvaient se reconnaftre, se соп-
certer et s'entendre. Supposons donc, qne. dans се
moment d'6pouvante g6n6rale, quelques centaines de
pbres de famille se fussent concert6s, роит se procu-
rer, еих et Ь. leur posterit6, ипе manibre d'6bre plus