saurait. douter) le earactbre du despotisme est de pri-

Ver les sujets de toute espbce de libert6, il. n'est аи-

сипе forme simple de gouvernement, qui пе puisse d6-

g6n6rer еп despotisme; que le gouvernement aristo-

cratique l'est presque toujours, et que le gouvernement

d6mocratique l'est тёте n6cessairement.

Се n'est donc раз de l'espbce et de forme du

gouvernement que d6pend le plus ои le moins de li,

berb6 des sujets. Се n'est donc pas par.ce que le gouver-

nement est confi6 ип seul, plusieurs ои que

les hommes qui у sont soumis sont plus ои moins

libres. Quand est-ee еп efet, que les hommes vivans

еп soei6t6• peuvent 6bre appel6s libtep? Et qu'est-ce

que cette libert6 dont оп parle sans cesse et qu'on пе

тёсЫте ау0с .tant d'importunit6 que parce qu'on s'en

fait de fausses id6es? П est 6vident, et tout le monde

еп convient, que du moment ой l'homme entre dans la

soci6t6 eb renonce son ind6pendance naturelle, il

est 6vident que dans vue d'6tre prot6g6 par toute

la puissance de [а soci6t6, et pour se mettre l'abri

des torts et des injures que pourraient lui faire ses

semblables, il renOnce аи droit de leur nuire lui-m6me;

qu'il s'engage n'6tre pas coupable contre еих de се.

dont lui-meme il exige qu'ils пе soient рад coupables

contre lui. П est 6yident que се contrat entre la soci-

6t6 qui promet de prot6ger et entre l'indifidu qui

s'engage пе pas nuire, est tout l'avantage de l'in-

dividu, qui, hors de la soci6t6, seul et sans secours,

serait hors d'6tat de r6sister аих attaques. de ses sem-

blables. П est. .donc 6vident que l'homme еп soci6t6

jouit de la plus grande mesure de libert6 dont il soit

susceptible, ldrsqu'il n'esb soumis la loi qu'il соп-

пап, lorsqu'il n'ait аисипе autorit6 dans la soc,i6t6 qui