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Riga, 21 juillet 1784.

M-r de Marcof а pass6 par ici il у а deux jours; il

beaucoup lou6 de toutes les marques d'amiti6 qu'il а 6prouv6

de vous, т'а beaucoup par16 de votre soeur et de l'agr6-

ment qu'il а 6prouv6 dans votre soci6t6 et п'а (26886 aussi .de

louer vos principes politiques; car vous tenoz tous le8 deux

pour les trois royaumes et beaucoup dans des principes anti-

gallicana Је n'ai jamai8 vu quelqu'un avoir plus les manibreg

franpaises et aimer moins le gouvernement de France que

notre ami Marcof.

J'ai suivi ici tout се qu'il у avait faire; d6sordN8 des

paysans sont aussi quasi арам Ј е compte partir demain

d'ici par Revel et arriver P6tersbourg vers le 7 ои 8

du mois d'aoot. Tout се qu'on те mande de li-t— те fait

ипе peine intinie. L'Imp6ratrice est aussi aTig6e que le pre-

mier jour de la mort de m-r Lanskoy; elle пе vois quasi

personne; il п'у а que le prince Potemkine et т r de Bes-

borodka qui la voyent. L'6tat de cette princesse peut faire

regretter m-r Lanskoy, тёте сеих qui n'ont еи аисипе

connexion avec lui. La conservation de l'Imp6ratrice est ипе

chose trop int6ressante pour поив tous.

M-r et т-те de Broun те parlent sans cesse de vous, ainsi

que de та belle-soeur dont elle т'а dit mille biens. Се sont

r6ellement des gens bien respectables et dontje suis• fort aim6.

J'avoue тёте que la ville ее la province m'ont marqu6 quel-

ques afections.