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S.t Petersbourg, 13 septembre 1784.
Une lettre arriv6e d6 Vienne т'а appri8, топ cher ami,
ипе nouvelle laquelle је m'attendai8 еп quelques suivans
moiB, qui, nonob8tant сед т'а саивб ип trb-vif chagrin et
те donne les plus grandes inqui6tudes sur ее qui vous re-
garde. Аи пот de Dieu, supportez votre perte avec la r68ig-
nation, qui est d0e des 6v6nements auque18 оп est asguj6ui
et auxquels naturellement поид sommes tous sujeb. Је conpis
facilement, combien vous devez btre sensible cette perte et
quelle privation pour vous de n'avoir plus ипе personne que
vous aviez tant aim6 et qui vous prive de cette douceur do-
mestique dont vous jouissiez; mais vous vous devez vous-
тёте, vos parent8 et ami8 et А VOB enfans. Је vous prie
donc de m6nager votre sant6 et de пе vous рав abandonner
votre chagrin. Је crois que vous ferez bien, si votre sant6
le permet, de partir le plus tOt que vous pourrez pour votre
poste: occupations que vous aurez Londres rempliront
peut-6tre le vide que vous devez sentir. D'ailleurs, ип plus
long s6jour еп Italie пе vous ferait que rappeler ее qu'il faut
tacher d'oublier. J'aLtend8 avec impatience d'apprendre се que
voug comptez faire l'6tat vous vous trouvez.
M-•r de Zavodovsky, qui prend ипе part bien а cet
6v6nemont, croit que vous deviez revenir W, чие cela vous
di88iperait. C'est vous d6cider се qu'il vous reste А faire;