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10.

Revel, 2 aoat 1784.

Votre dernibre т'а fait ипе peine in6nie, puisque j'avais

vu qu'il nest plus question que de la maladie de та belle-

soeur. Le parti, que vous avez soin de demander passer

l'hiver Pise, est tru-raisonable; ј'еп ai ecrit dans l'instant

m-r de Besborodka, et j'ai ecrit aussi Zavodovsky pour

qu'il suive cette afaire auprbs de lui. J'espbre qu'il п'у aura

апсипе diTcult6, тете l'6gard des appointements; d'ailleurs,

је serai moi-m6me P6tersbourg dans cinq ои six jours d'ici.

Il пе faut рад risquer le s6jour de се tems: свих qui

ont ипе poitrine faible redoutent extremement се climat; apr&

le chaud c'est le plus mauvais pour свих qui sont тепасб

d'6tre poitrinaire.

Vous пе saurez vous 6gurer, combien cette lettre т'а саи"

du chagrin, поп seulement cause de vous, mai8 aussi pour

Екатерина АаексВевна, qui је suit trbs-att“h6. Voos пе

те dites rien de vos enfans, et surtout de Мишенька qui de-

vrait d6jA balbutier beaucoup.

Dbs que voh•e сопдб sera d6cid6, је remettrai Suterland

la lettre de change de 8 mille roubles que j'avais pris de

lui sur Londres et је vous enverai la тёте somme Pise.

Је n'ai рав le tems de vous 6crire davantage, 6tant extrgme-

ment оссирб. Adieu, топ cher Сенюша. Embrassez та bel]e-

soeur pour moi.